a estimé ces appréhensions infondées. M. Jean-Jacques Hyest, président, a rapproché la situation de ces avocats de celle des médecins du travail, particulièrement attentifs à faire respecter leur déontologie au sein de l'entreprise.
a considéré que les récents propos de Mme Rachida Dati concernant les notaires avaient été un peu déformés par la presse. Le contexte était désormais, selon lui, propice au changement : d'une part, les notaires n'étaient hostiles ni à l'interdisciplinarité, ni même à l'acte d'avocat, dès lors que celui-ci s'inscrivait dans un cadre rigoureux ; d'autre part, les avocats apparaissaient désormais conscients, dans la perspective de la possible disparition du juge d'instruction, que leur mode de travail était appelé à évoluer. Me Jean-Michel Darrois a estimé qu'il aurait été vain de proposer des mesures révolutionnaires. En revanche, il a noté que la commission qu'il avait présidée était parvenue à un consensus raisonnable, équitable et réalisable.