a précisé, à propos du système intérimaire de drone Male (SIDM), que les difficultés rencontrées sur la liaison satellite n'avaient pu être surmontées que récemment. S'agissant de l'Euromale, il a souligné la nécessité de s'assurer auprès d'IAI que les conditions d'un bon déroulement du programme seront pleinement réunies. Il a ensuite indiqué que la commande de 150 Airbus annoncée lors de la récente visite du premier ministre chinois constituait une commande entièrement nouvelle. Il a estimé que la problématique des délocalisations était peu transposable au secteur aéronautique dans lequel la compétitivité résulte en grande partie des investissements réalisés en matière technologique et de la somme des compétences acquises durant des décennies. Il a néanmoins considéré que l'on ne pouvait ignorer la ferme volonté de la Chine de devenir un acteur aéronautique de premier plan et qu'Airbus ne devait pas se tenir à l'écart des coopérations que les Chinois voulaient à cet effet nouer avec des partenaires occidentaux. Ce qui est en cause, c'est l'établissement d'une relation stratégique de long terme assorti d'accords de transfert de technologie bien définis et bien respectés avec un pays en pleine croissance. Il a également souligné qu'une très large partie de la production des appareils concernés demeurerait localisée en Europe. C'est une stratégie « gagnant-gagnant ». Enfin, il s'est félicité des bons résultats enregistrés en Chine par Airbus qui vise à se placer durablement devant son concurrent Boeing, lequel détient encore aujourd'hui une position dominante dans les flottes en opération des compagnies aériennes chinoises.