a rappelé que le Venezuela était un pays producteur et exportateur de pétrole et que la forte fluctuation des prix des hydrocarbures -le prix du baril de pétrole étant passé de 150 dollars en 2007 à environ 50 dollars aujourd'hui- mettait ce pays dans une situation très difficile. Toutefois, si la forte baisse du prix du pétrole a contraint le gouvernement vénézuélien à modifier sensiblement son budget et à réduire d'environ 6 % les dépenses publiques, celui-ci a également manifesté la volonté politique de ne pas toucher aux programmes sociaux et de maintenir à leurs niveaux les dépenses dans les secteurs de la santé et de l'éducation, afin que ce ne soient pas les couches sociales les plus défavorisées qui supportent les conséquences de la crise.
Jugeant que les fortes variations du prix des hydrocarbures étaient préjudiciables à la fois aux pays exportateurs et aux pays importateurs, il a indiqué que le Venezuela avait pris des initiatives afin de nouer des partenariats avec certains pays, comme la Chine, qui devrait recevoir prochainement un million de barils de pétrole par jour, soit un peu moins que les Etats-Unis, qui reçoivent quotidiennement un million et demi de barils de pétrole du Venezuela, ainsi qu'en vue de favoriser l'intégration régionale des pays de l'Amérique latine et de la Caraïbe, notamment dans le cadre de l'Alternative bolivarienne pour l'Amérique latine (ALBA), lancée par le président Hugo Chavez.