a remercié le Sénat et le groupe d'amitié France-Caraïbes pour son action en faveur du renforcement des relations avec ce pays et la zone des Caraïbes.
Il a rappelé que les pays d'Amérique latine et de la Caraïbe disposaient de nombreux atouts, comme une grande stabilité politique et sociale, d'importantes ressources naturelles et un net développement économique ces dernières années, et qu'il existait une forte volonté politique de renforcer les relations avec l'Union européenne, notamment afin de faire contrepoids à l'influence des Etats-Unis. Il a estimé que les parlementaires avaient un rôle important à jouer afin de modifier la perception souvent fausse de ces pays dans l'opinion publique et chez les chefs d'entreprises européens.
Concernant les effets de la crise économique, il s'est déclaré moins optimiste, en jugeant que cette crise était une crise mondiale, longue et profonde, qui touche les fondements du système international. Il a indiqué que les effets de cette crise se faisaient déjà sentir à Cuba, avec une baisse du prix des produits exportés, une diminution du tourisme et une réduction des investissements, qui s'ajoutent au blocus économique imposé par les Etats-Unis depuis cinquante ans, même si Cuba dispose des deux atouts que sont l'absence d'actifs toxiques et une expérience ancienne de diversification des partenaires commerciaux en raison précisément du blocus.