a fait observer qu'il participait pour la première fois à une réunion conjointe au Sénat avec les ambassadeurs des autres pays d'Amérique latine et de la Caraïbe, et il s'est félicité à son tour de l'intérêt manifesté par la commission des affaires étrangères et de la défense et par le groupe d'amitié France-Mexique pour son pays et l'Amérique centrale.
S'agissant des conséquences de la crise économique mondiale, il a estimé qu'il y avait eu, lors de la réunion du G20 à Londres, une très grande identité de vues entre la France, d'une part, et le Brésil, l'Argentine et le Mexique, d'autre part, et il a rappelé la visite du Président de la République au Mexique, quelques jours avant ce sommet, ainsi que le rôle de la présidence française de l'Union européenne.
Relevant avec humour que, pour cette fois, les pays d'Amérique latine n'étaient pas à l'origine de la crise, il a estimé qu'il fallait résister à la tentation du protectionnisme et il a jugé qu'il fallait plutôt chercher la solution à cette crise du côté de l'Amérique du Nord.
Concernant les relations bilatérales, il a rappelé la forte présence française dans le domaine culturel et universitaire, illustrée par l'existence de 55 alliances françaises au Mexique et la présence de 3 500 étudiants mexicains en France, ou encore par le succès remporté par les auteurs mexicains lors du dernier salon du Livre, dont le Mexique était l'invité d'honneur, et il s'est félicité du renforcement des relations politiques, notamment à l'occasion de la visite du président de la République, tout en regrettant que les relations en matière économique ne soient pas au même niveau que les échanges culturels ou politiques.
Rappelant que de nombreux pays d'Amérique latine et d'Amérique centrale célèbreraient le bicentenaire de leur indépendance en 2009 ou en 2010, il a estimé que cela représentait une réelle opportunité pour la France, dont les idées avaient fortement influencé ces pays à cette époque-là, de renforcer sa présence dans cette zone.