s'est prononcé pour l'émergence d'une offre concurrente à Google associant les éditeurs et les libraires. Il a cité notamment la plateforme Gallica 2, à l'initiative de la BnF, financée par le Centre national du livre et destinée au grand public. Actuellement une vingtaine de milliers d'ouvrages ont été numérisés, la BnF ayant pris des dispositions pour accélérer le processus. Au niveau européen, sont disponibles les plateformes Europeana et Arrow, cette dernière visant plus spécialement les oeuvres orphelines et épuisées.
Il a plaidé pour l'interopérabilité des plateformes des éditeurs et la mise en place de liens avec celles des libraires, permettant d'acquérir ainsi les livres en version imprimée.
Il a fait observer également que le coût élevé d'une numérisation de qualité, de l'ordre de quatre à dix euros la page, en l'absence d'une loi sur le prix unique du livre numérique et de l'application d'un taux réduit de TVA, ne contribuait pas à créer un modèle économique permettant l'émergence d'un marché de l'édition numérique. Celui-ci doit en effet se situer à un niveau inférieur de 20 à 30 % par rapport à celui de l'édition imprimée alors que les internautes plébiscitent une réduction de l'ordre de 60 %.
Tout en estimant que ce marché n'était pas actuellement quantifiable en France, il a indiqué qu'une offre à destination du public serait développée dans les années à venir.