Où en est-on des permissions de courte durée ? Pour avoir dirigé un établissement de 150 détenus, où je les ai beaucoup pratiquées, j'ai pu constater qu'elles détendent considérablement l'atmosphère et que les détenus en permission, loin de disparaître dans la nature, au contraire de ce que l'on entend parfois dire, reviennent. Dans le climat de tension politique de l'époque, au Maroc, ces permissions ont créé un vrai climat de détente dans l'établissement. Vous êtes-vous penché sur cette question ? On me dit que ces permissions, demeurant l'objet de suspicion, restent rares.