a considéré que ce projet de loi était indispensable, estimant qu'il était nécessaire d'aborder son examen avec indépendance d'esprit et volonté de convergence. A cet égard, il a critiqué la méthode et le calendrier d'examen retenus par le Gouvernement. Il a appelé à ne pas dresser les collectivités les unes contre les autres. Il a également estimé qu'il était essentiel de tenir compte de la diversité des territoires, et notamment des territoires ruraux dans lesquels les départements jouent un rôle primordial. Il a considéré que les villes moyennes, qui structurent le territoire, devaient être renforcées et que les grands pôles métropolitains devaient être dotés de moyens comparables à ceux dont disposent les grandes villes européennes. Tout en reconnaissant qu'il était important que les métropoles définissent leur stratégie d'action et la notion d'intérêt métropolitain, il a considéré que les communes devaient demeurer l'échelon de droit commun de la prise de décision.