a regretté que les médias soient relégués au rang de simples supports publicitaires. Il a estimé que le triomphe d'une telle conception traduisait une dérive affligeante du paysage audiovisuel français depuis la privatisation de TF1. En effet, au lieu de participer au développement de l'esprit critique des citoyens, les chaînes du service public ont été contraintes de s'inspirer du modèle constitué par la principale chaîne privée.
Soulignant l'importance des quotidiens d'opinion dans une société démocratique, M. Ivan Renar a fait part de son inquiétude concernant la disparition progressive de cette catégorie de titres dans notre pays et a réaffirmé son attachement au soutien public envers cette forme de presse.
Il a déclaré que le succès rencontré par les quotidiens gratuits devait interpeller les responsables de presse. Ces journaux financés entièrement par la publicité attirent en effet un public jeune et urbain qui s'était progressivement détourné de la presse traditionnelle.
Affirmant que les annonceurs contribuaient à affadir le contenu des journaux, il a regretté la disparition de l'insolence et de l'impertinence médiatiques.