Puis M. Gérard Larcher s'est interrogé sur les conditions dans lesquelles la partie italienne entendait mettre en oeuvre le règlement européen du 27 octobre 2007, s'inquiétant des conséquences économiques sur la filière bovine. M. Jean-Paul Emorine a indiqué que cette préoccupation était partagée par les éleveurs bourguignons, dont aucun des animaux n'a pu être transporté avant que la région ne soit touchée par le virus, et M. Georges Gruillot a trouvé quelques analogies entre la situation actuelle et l'application des quotas laitiers il y a quinze ans. En réponse, M. Daniel Soulage, rapporteur pour avis, a précisé que la Commission européenne avait été sollicitée par la France pour que le texte du règlement communautaire ne puisse plus faire l'objet d'interprétations discordantes.
A la suite de ces échanges de vue, la commission a donné un avis favorable à l'adoption des crédits de la mission, le groupe socialiste s'abstenant.