Puis M. Michel Bécot a répondu à l'intervention de M. Charles Revet en précisant que si la Caisse des dépôts et consignations n'entrait pas dans le périmètre des participations financières de l'Etat stricto sensu, mais que tel était en revanche le cas des entreprises elles-mêmes filiales d'entreprises publiques.
En référence à l'intervention de M. Michel Teston, il a fait valoir que l'Etat avait démontré sa capacité à engager des stratégies industrielles, comme en témoigne le plan de sauvetage d'Alsthom, la fusion entre GDF et Suez ou la réflexion actuelle sur l'avenir d'Areva.
S'agissant du marché d'intérêt national de Rungis, il a enfin précisé que l'ouverture du capital aujourd'hui envisagée était modeste et qu'elle pouvait être de nature à dynamiser l'entreprise.
Puis la commission a adopté les recettes et les crédits de la mission « participations financières de l'Etat », les groupes UMP et UC-UDF votant pour, les groupes socialiste et communiste républicain et citoyen votant contre et le groupe RDSE s'abstenant.