a tout d'abord indiqué qu'il existait quatre instruments statistiques de mesure du chômage : les données mensuelles fournies par l'ANPE, corrigées par la Direction de l'animation, de la recherche, des études et des statistiques (DARES) sous le contrôle de l'INSEE, les redressements trimestriels effectués par l'institut, son enquête annuelle, qui fournit le chiffre annuel du chômage au sens du Bureau international du Travail (BIT) et les chiffres de l'UNEDIC, l'institut Eurostat effectuant quant à lui une « compilation » de toutes ces données. Il a ensuite expliqué qu'au début de l'année 2007, l'INSEE avait constaté un taux de retour sur son enquête très en recul par rapport à l'année précédente et a souligné que, selon les quatre instruments de mesure, le chômage avait baissé, surtout à partir de fin 2005-2006, et ce, dans toutes les catégories, y compris celle des chômeurs de longue durée, ce dont on ne pouvait que se féliciter. Il a ensuite indiqué qu'il serait peut-être opportun de modifier la taille de l'échantillon de l'enquête INSEE et d'adapter celle-ci à l'évolution de l'économie, de plus en plus tertiaire. Enfin, il a insisté sur l'importance de l'indépendance de l'INSEE, notamment au regard des enjeux que recèle la qualité des statistiques vis-à-vis de l'Union européenne, où une quinzaine de pays produisent des statistiques vraiment fiables. C'est pourquoi il a estimé utile, parallèlement à la mission de réflexion en cours au Conseil national de la statistique, d'effectuer des audits externes, notamment dans le cadre de la revue générale des politiques publiques, afin d'améliorer le fonctionnement de l'institut.
Puis, nonobstant la proposition faite par son rapporteur, la commission a émis un avis favorable à l'adoption des crédits de la mission « Pilotage de l'économie française », dans le cadre du projet de loi de finances pour 2008, les groupes socialiste et communiste républicain et citoyen s'abstenant.