Intervention de Raymond Cointe

Commission de l'économie, du développement durable et de l'aménagement du territoire — Réunion du 2 décembre 2009 : 1ère réunion
Conférence des nations unies sur le climat à copenhague — Table ronde

Raymond Cointe, de l'énergie, du développement durable et de la mer :

En réponse, M. Raymond Cointe a apporté les éléments d'information suivants :

- l'aide aux pays les plus vulnérables prend la forme du financement par les pays développés d'actions de lutte contre l'intensification de l'effet de serre et d'adaptation aux changements climatiques. Toutefois, ces mécanismes de développement propres ont tendance à bénéficier surtout aux pays émergents, très peu de projets concernant ainsi l'Afrique. Il s'agit d'un vrai enjeu pour la conférence de Copenhague, qui pose la question d'un financement public de ces mécanismes ;

- à la différence de l'Union européenne, qui se présente avec une position de négociation et une législation communautaire résultant du paquet « énergie-climat », les États-Unis ne se sont préparés que récemment à la négociation et sont réticents à s'engager sans approbation du Congrès. Le président Obama a annoncé des engagements qui sont cohérents avec les discussions en cours au Congrès, à savoir une diminution des émissions de gaz à effet de serre de 17 % en 2020 par rapport à 2005, soit une baisse de 4 % seulement par rapport à 1990. Mais il a pris un engagement plus important à plus long terme, soit une diminution de 83 % en 2050 par rapport à 1990. La question est de savoir si les États-Unis ont engagé leur économie dans une trajectoire compatible avec un objectif aussi ambitieux.

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