a mis l'accent sur les points suivants :
- l'objectif de contenir le réchauffement climatique en deçà de deux degrés appelle une politique ambitieuse, ainsi qu'une appropriation des enjeux par chacun. Un accord à Copenhague qui ne serait pas suivi d'une mobilisation de tous les acteurs resterait lettre morte ;
- la responsabilité particulière des grands pays développés doit être rappelée : ils doivent être les plus ambitieux dans leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et soutenir les pays les moins développés ;
- à propos de la lutte contre la déforestation, il convient d'adopter une approche différenciée selon les pays. Il convient aussi d'aborder cet enjeu sans l'isoler des autres aspects des politiques de préservation de l'environnement ; en effet, dans certains pays comme le Brésil, la déforestation est en partie la conséquence du développement des agro-carburants qu'on promeut au nom de la réduction des émissions de gaz à effet de serre ; la complexité et l'interdépendance des questions environnementales montrent l'utilité qu'il y aurait à créer une organisation mondiale de l'environnement, seule capable d'avoir une approche globale cohérente des problèmes, associant les Etats et la société civile.
- les discussions dans le cadre de la négociation de Copenhague atteignent un haut degré de complexité, ce qui rend plus difficile l'appropriation d'un accord par les populations concernées.