Enfin, M. Michel Billout, rapporteur, s'est inquiété de la dégradation des relations entre EDF et AREVA, entreprises dont l'Etat est actionnaire majoritaire, en raison de la modification des tarifs de l'électricité fournie par la centrale de Tricastin au site d'Eurodif, et s'est demandé si cette situation avait pour origine la délocalisation d'une partie de l'activité de retraitement d'AREVA en Russie. En réponse, M. Bertrand Barré a indiqué que son groupe avait effectivement mal perçu l'ajout au tarif d'EDF d'une taxe de transport pour deux sites séparés de seulement 150 mètres, ajoutant que de simples raisons techniques justifiaient le transfert d'une partie du retraitement d'uranium en Russie, la configuration de GB I ne permettant pas le réenrichissement du combustible issu du retraitement. Il a conclu en indiquant que cette opération serait en revanche possible dans la future unité GB II.