Pour ce qui concerne la protection de l'information, il a conseillé d'opérer une sélection, tout n'ayant pas vocation à être protégé, et d'utiliser, lorsque nécessaire, les techniques de cryptologie avancée. Ayant relevé que cette science demeurait, à ce jour, l'apanage d'un tout petit nombre de grandes nations, et précisé à M. Bruno Sido, président, qui s'en inquiétait, que la France est l'une des toutes premières en la matière, il s'est déclaré préoccupé par le succès grandissant des sollicitations que certains Etats ou organisations adressent aux spécialistes de l'ex-Union soviétique pour obtenir leur savoir-faire.
Puis, après avoir rappelé le débat sur le niveau de cryptage utilisable par des entités non étatiques, suscité par la loi du 21 juin 2004 sur la confiance dans l'économie numérique, il a estimé que les entreprises françaises n'utilisaient globalement pas suffisamment cette technique, contrairement à EDF et RTE, même si la CEIS n'avait pas mené d'audit précis sur ce point.