a poursuivi en estimant que l'Europe se trouve à la veille de difficultés réelles dans le domaine énergétique. Les pays européens entendent conserver le contrôle de leurs énergéticiens nationaux, comme le démontrent les développements récents de la tentative d'offre publique d'achat d'E.ON sur ENDESA ; plus largement, ils souhaitent à la fois maintenir une politique énergétique nationale et pouvoir recourir au marché en cas de difficulté d'approvisionnement. Ainsi, les échanges transfrontaliers d'électricité ont augmenté sans qu'aucune instance communautaire ne réfléchisse à la cohérence d'ensemble du système. Estimant au contraire que la situation européenne mérite une analyse globale pour prévenir toute crise de l'offre, il a indiqué que la création d'une Agence européenne n'aurait pas pour objectif d'exporter le modèle français mais permettrait de définir une nouvelle organisation garantissant aux consommateurs une énergie de qualité à un prix compétitif.