En réponse, M. Jean-Pierre Sotura a indiqué que la CGT considère que, tout en n'ayant pas vocation à devenir le « poumon nucléaire » de l'Europe, la France doit développer l'énergie nucléaire compte tenu de ses atouts intrinsèques, parmi lesquels sa compétitivité très importante pour alimenter les industries électro-intensives nationales. Aussi a-t-il jugé indispensable la construction d'un réacteur de troisième génération pour préparer la relève de l'actuelle génération de centrales. De plus, tout en convenant que la décision d'y recourir relevait de chaque Etat, il a estimé que la France doit d'autant plus conserver son rôle de leader que la Commission européenne a reconnu l'intérêt potentiel de cette énergie dans le « paquet énergie ». Enfin, l'efficacité de la gestion des 56 tranches du parc nucléaire français tenant, selon lui, à son exploitation par un unique opérateur public, il a affirmé clairement l'opposition de la CGT à toute forme de privatisation du nucléaire, estimant que le caractère public de la filière est un gage de son acceptabilité sociale en France.