Les services pénitentiaires d'insertion et de probation font valoir qu'il leur manque un millier d'emplois supplémentaires pour assumer leur mission dans des conditions satisfaisantes. Les organisations professionnelles rappellent que dans certains pays européens, les agents appartenant à des services équivalents traitent en moyenne, chacun, de 30 à 40 dossiers. Ce ratio est même de l'ordre de la quinzaine au Canada. S'agissant des prisons nouvelles, je souhaiterai une évaluation précise du coût des programmes menés en partenariat « public-privé ». Je m'interroge sur le choix de construire sur des sites excentrés des prisons pour un nombre très important de détenus. Il faut revenir sur cette logique. Les fouilles continuent d'être pratiquées parce qu'on ne veut pas doter les établissements des moyens nécessaires en détection électronique. L'application de la loi pénitentiaire n'est pas seulement une question de volonté mais aussi de moyens budgétaires.