a tout d'abord soulevé deux questions. D'une part, la crise des « subprimes », compte tenu de la confusion dans la transmission des risques qu'elle avait révélée au sein du système économique, n'appelait-elle pas à renforcer la spécialisation des acteurs financiers, notamment par le rétablissement de distinctions claires entre banque de dépôt et banque d'investissement, à rebours de l'évolution récente ?
D'autre part, quelle devrait être la contrepartie de l'injection de liquidités dans le système financier à laquelle procédaient les banques centrales ? Il a souhaité savoir si les banques centrales, en particulier la BCE, étaient susceptibles de connaître des difficultés du fait de leurs engagements sur des actifs risqués.
Par ailleurs, il a fait remarquer que les fonds « souverains », en tant que tels, demeuraient une notion abstraite. Selon lui, la réalité de ces fonds décrivait un large éventail de combinaisons entre des intérêts patrimoniaux et des intérêts étatiques, incarnées par des acteurs et des modes de gouvernance très divers.