Revenant sur la prise de risques par les banques centrales, M. Michel Aglietta a fait observer que les contreparties de l'injection de liquidités par les banques centrales dépendaient du système propre de chaque zone monétaire. Il a présenté les différences existant, à cet égard, entre le système américain et le système européen. En outre, il a indiqué que les banques centrales, dans le cadre de la crise des « subprimes », avaient dû prêter des liquidités, de manière exceptionnelle, jusqu'à trois mois et non seulement au jour le jour.