a souligné les spécificités de l'activité des avionneurs, qui connaissaient un temps de retour sur leurs investissements particulièrement long, compte tenu de la durée nécessaire au développement des avions, et, d'autre part, réalisaient leurs ventes en dollars. Dans ces conditions, la structure des prix du marché s'avérait défavorable à la société Airbus, dont les coûts de production se trouvaient libellés en euros. Elle se voyait donc contrainte de délocaliser ses structures de production en zone dollar.
Par ailleurs, il a rejoint les propos de M. Jean-Paul Emorine relatifs au déséquilibre que subissait Airbus, par rapport à Boeing, en termes d'efforts de recherche.