a indiqué que, selon ses modèles économétriques, une hausse de 10 % du cours de l'euro entraînait une perte de 0,4 point de PIB pour la croissance française et de 0,27 point de PIB pour la croissance européenne. S'agissant de l'économie américaine, chaque dollar de création de richesse supplémentaire, qu'il s'agisse de crédit immobilier ou de valorisation d'actifs, engendrait une augmentation de la consommation à hauteur de 5,8 cents. Dans la mesure où la crise des « subprimes » s'analysait comme une crise de la confiance des acteurs du marché, la croissance économique américaine ne pourrait reprendre que lorsque le marché immobilier des Etats-Unis aurait atteint son point bas, attendu pour la fin de l'année 2009. En réponse à une demande de M. Jean Arthuis, président, elle a précisé que le secteur du bâtiment représentait environ 15 % du PIB américain.