a rappelé que, depuis le milieu de la décennie 2000, le taux d'endettement des ménages avait crû d'une façon continue, de sorte que les revenus avaient augmenté moins rapidement que la consommation. Dès lors, la relance de la croissance par l'incitation à un nouvel endettement des ménages ne serait pas de bonne politique économique. Le problème s'énonçait en ces termes : comment maintenir un niveau de croissance suffisant tout en rééquilibrant le niveau de la consommation et celui des revenus ? Dans ce cadre, la poursuite, par les entreprises, de forts profits à court terme, ne constituait pas une stratégie tenable. Au contraire, il a plaidé pour un développement du crédit, par les banques, en rapport avec le capital disponible, grâce à l'action d'investisseurs institutionnels sur le long terme.