a indiqué que les prévisions qu'elle avait citées intégraient l'impact de la crise financière, notamment l'appréciation de l'euro, le ralentissement de l'investissement et celui de la demande mondiale, en considérant que les Etats-Unis ne devraient pas connaître de récession mais, selon elle, une croissance faible, à hauteur d'1,5 % en 2008 et d'1,2 % en 2009. Ces prévisions tenaient également compte des mesures adoptées en faveur du pouvoir d'achat des ménages.
Elle a estimé que la France pouvait être considérée comme moins exposée que l'Allemagne à la crise, puisque son économie dépendait moins du commerce extérieur et, par conséquent, se trouverait moins affectée par le ralentissement de la demande mondiale.