a jugé que des prévisions fiables, en matière de change, était impossibles. Il a posé les termes de l'alternative pour l'avenir du dollar : soit cette monnaie rétablira sa situation dominante, comme elle l'avait fait à l'issue des crises de 1973 et 1987, soit elle subira durablement la rivalité de l'euro dans la compétition pour la fonction de « monnaie internationale ». En outre, si la récente volatilité du dollar se confirmait, ce qui témoignerait d'une perte de confiance dans le système américain, l'Asie pourrait mettre en oeuvre des accords souples de coopération monétaire, en vue de s'émanciper de l'emprise du dollar. Un nouveau système monétaire international, « polycentrique », serait ainsi consacré. Tel était, à ses yeux, un scénario vraisemblable.