J'adhère aux propos de notre rapporteur. Je mettrai toutefois un bémol. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas réussi à convaincre l'État au plus haut niveau qu'il n'est pas responsable. Je pense qu'aujourd'hui il y a une réelle volonté politique. Lorsque vous nous dites qu'il n'y a pas de données chiffrées sur le spectacle vivant en France, ou pas assez puisqu'on propose la création d'un observatoire, j'estime que c'est le rôle de l'État de mettre en place ce type d'organisme. J'espère que la frilosité évoquée n'est pas que le fait de la question des intermittents, même si elle y est pour beaucoup. Il faut que notre commission de la culture joue son rôle, en continuant de manière plus persuasive à demander cet observatoire. L'État a une vraie vocation à apporter un certain nombre de réponses, pas forcément financières, mais d'impulsion et d'organisation.
Pourquoi ne pas creuser la piste du compte de soutien dont vous nous avez parlé ? Pouvez-vous nous en dire plus sur son mode de fonctionnement dans d'autres pays, notamment en Espagne ?
Le troisième point que je voulais aborder concerne les pratiques amateurs. Ces pratiques suscitent un regain d'intérêt et d'adhésion en France. Je suis intervenue sur ce sujet au Conseil de Paris lundi dernier. Pourquoi relèvent-elles d'un autre ministère que celui de la culture ? J'ai la faiblesse de penser qu'on peut y apporter des réponses.