a estimé, pour sa part, que le rapport qui venait d'être examiné faisait une fois de plus honneur à la réputation de sérieux de la délégation et tombait à point nommé, sachant que de nombreuses voix persistaient à s'opposer à toute relance par la consommation. Or, la mise en place des investissements nécessite des délais importants si bien qu'on peut s'interroger sur le calendrier des effets du volet « investissements » du plan de relance, en cours de discussion, qui pourrait ne manifester ses pleins effets sur la croissance qu'en 2010. Il conviendrait également, selon lui, de cibler la relance sur l'amélioration du pouvoir d'achat des plus démunis, dont la consommation est essentiellement orientée vers les biens de première nécessité, sachant aussi qu'ils ne sauraient être « interdits d'écran plat ».