a reconnu que les données issues du PMSI ne sont pas d'une précision absolue, mais a souligné qu'il n'existe pas d'autre source de données concernant la prise en charge des AVC dans le système hospitalier français.
S'agissant de l'évaluation du coût d'une meilleure prise en charge, il a tenu à préciser que dans ses calculs, il s'était attaché à recenser les coûts actuels des AVC pour les différents services concernés (neurologie, médecine...), sans négliger les surcoûts en personnels et en équipements supplémentaires. Cette approche est toutefois compliquée par le fait qu'elle repose sur des hypothèses nombreuses qui méritent d'être affinées.
Le président Jean-Michel Dubernard, député, a constaté que les informations disponibles sur la prise en charge des AVC sont rares et incomplètes, ce qui souligne l'intérêt des nouvelles données apportées par l'étude mais renvoie aussi au problème plus large de l'évaluation de l'activité des systèmes hospitaliers publics et privés. Il a également insisté sur la question des délais de prise en charge des patients, particulièrement cruciale dans le cas de patients nécessitant une thrombolyse dans les trois heures suivant la manifestation des symptômes, et qui implique une vision territoriale de l'offre de soins d'urgence.
Les divergences existant entre la SFNV et la société REES-France imposent que ces deux intervenants se rapprochent pour déboucher sur des propositions concrètes, notamment organisationnelles, qui dépassent une simple logique de moyens.
Le rapporteur a rappelé que lors de la discussion du cahier des charges, il avait été finalement décidé d'exploiter les données du programme de médicalisation de ces systèmes d'information, qui sont certes imprécises mais constituent le seul élément disponible pour apprécier l'activité hospitalière.