a expliqué qu'il convient de distinguer deux questions : d'une part, l'opportunité d'un dépistage systématique, d'autre part, l'organisation, voire l'encadrement, des dépistages individuels. Pour trancher la première, il faut attendre les résultats des grandes enquêtes scientifiques en cours, mais on imagine d'ores et déjà ce que serait éventuellement un dispositif de dépistage systématique du cancer de la prostate, à partir de l'expérience tirée de la mise en place de dispositifs analogues, notamment en matière de cancer du sein. En ce qui concerne le dépistage individuel, il faudrait, en effet, procéder à une évaluation des pratiques actuelles, ce qui n'a encore jamais été fait.