Je suis d'accord avec vous, madame, pour ne pas tout laisser au marché. Beaucoup, d'ailleurs, ne lui est pas laissé : le transport, la distribution, qui sont des monopoles naturels. Sur les autres segments, l'opérateur historique représente jusqu'à 95 % de l'ensemble du marché : reconnaissons que la place de la concurrence n'est pas considérable. C'est une question de pragmatisme. Alors que les prix de l'énergie restent élevés, pourquoi ne pas se servir de ce levier ? Je vous suis sur la question du marché des émissions de CO2, qui a besoin de régulation. Le rapport Prada en parle de bonne manière. Les dysfonctionnements récurrents posent problème. Ils relèvent de la responsabilité des régulateurs. Ce sera, pour la CRE, un chantier fondamental.