a présenté, ensuite, les conclusions du rapport d'information sur le thème des « femmes dans les lieux de privation de liberté ».
Elle a rappelé que la délégation avait procédé à un grand nombre d'auditions, complétées par la visite du centre pénitentiaire de Rennes, de la « souricière » et du dépôt du Palais de justice de Paris, ainsi que par une mission en Espagne. Elle a précisé que la délégation avait défini de façon large le champ de l'étude, de façon à y englober l'ensemble des lieux de privation de liberté : la prison mais aussi les zones d'attente et les centres de rétention administrative pour étrangers, les dépôts et les geôles des commissariats, gendarmeries et palais de justice, ainsi que les hôpitaux psychiatriques où certains malades mentaux sont hospitalisés sous contrainte. Elle a indiqué que cette optique large rejoignait le champ d'intervention du contrôleur général des lieux de privation de liberté, auditionné par la délégation.