Puis il a jugé qu'un retour au principe de séparation du Glass Steagall Act serait une « profonde erreur » car il contribuerait à ériger en modèle des structures telles que Bear Stern et Lehman Brothers, qui ont failli. Il a considéré, en revanche, nécessaire de mieux encadrer les fonds propres et les activités systémiques de marché et de négociation pour compte propre dans toutes les banques. En matière de titrisation, il a rappelé que la directive communautaire révisée sur les fonds propres prévoit un taux de rétention des actifs au bilan d'au moins 5 %, seuil que M. Philippe Marini, rapporteur général, a jugé faible, mais qui n'en reste pas moins plus élevé que l'absence de seuil.