S'agissant de la gouvernance des rémunérations, M. Beaudouin Prot a précisé que, avant que la FBF émette des recommandations en février 2009, l'examen de la politique de rémunération des opérateurs de marché par le conseil d'administration n'était pas obligatoire et faisait partie des domaines délégués à la direction générale, ce qui n'est désormais plus le cas. En réponse à Mme Fabienne Keller, qui a considéré que la rémunération du responsable des activités de marché doit faire l'objet d'un tel examen, il a ajouté que les comités de rémunérations n'examinaient jusqu'alors que les rémunérations des mandataires sociaux et les plans d'attribution des options d'achat d'actions, ce que Mme Fabienne Keller a estimé être un vrai dysfonctionnement.
Il a ensuite contesté que la valorisation des actifs complexes soit faite par les seuls opérateurs. Outre ces derniers, elle est réalisée sur une base trimestrielle selon un processus rigoureux par les équipes comptables et de contrôle des risques, qui ont le dernier mot. Ce processus de valorisation est d'autant plus important qu'il exerce un impact direct sur les résultats.
Il a déploré le retard du recul du chômage par rapport à la croissance économique, ce décalage étant une constante de l'économie de marché que l'on doit chercher à limiter, et qui appelle des efforts des banques.