Réagissant à l'intervention de M. Claude Belot, il s'est solennellement élevé contre toute déclaration assimilant les banquiers à des usuriers et décrivant le rôle des opérateurs de marché comme contraire à l'intérêt général. Ces derniers fournissent quotidiennement à l'Etat et aux entreprises des services essentiels pour leur activité et leurs financements, tels que les augmentations de capital, le refinancement de la dette sur les marchés obligataires ou la couverture de change. Il a donc déploré que l'on présente parfois de manière caricaturale les métiers de la banque de financement et d'investissement, essentiels au fonctionnement d'une économie moderne et qui représentent une chance pour la France. Pour autant, il a admis que les excès doivent être réprimés.
a reconnu les qualités et la nécessité de la profession bancaire, tout en rappelant que « la morale doit s'y retrouver », en particulier dans les activités de négociation du pétrole, dont les fluctuations ont pu être volontairement provoquées.