Souscrivant à ces propos tout en précisant que l'intérim ne devait pas devenir un mode de gestion ordinaire de la fonction publique, M. Yves Détraigne a fait observer qu'il était souvent difficile, pour une petite commune rurale, de recruter un agent contractuel pour un dépannage temporaire. Il a ajouté que les établissements de santé recouraient également fréquemment aux entreprises de travail temporaire, notamment pour remplacer des infirmiers. Aussi s'est-il déclaré partisan d'un encadrement plutôt que d'une interdiction du recours à l'intérim dans le secteur public.