a estimé que la position américaine constituait néanmoins une nouveauté majeure. Le premier ministre israélien, qui connaît bien les Etats-Unis, en était certainement conscient et devrait, bien qu'étant à la tête d'une coalition difficile, en tirer les conséquences. Les néoconservateurs encourageaient les Israéliens à l'intransigeance alors que le vice-président Joseph Biden s'est exprimé très clairement, lors du congrès de l'AIPAC (American Israël Public Affairs Committee), sur l'arrêt de la colonisation et la circulation des personnes. Le Président Obama semble donc s'être montré ferme, même si le premier ministre israélien n'a rien concédé dans ses déclarations publiques. Ce décrochage entre les positions des deux pays est véritablement nouveau.