En réponse, M. Bernard Squarcini a précisé que les sociétés proposant des prestations d'intelligence économique devaient en effet être contrôlées, car le secteur public étatique ne représente que 5 % du marché de la sécurité. La majorité de ces sociétés mêlent activités commerciales et délictuelles, et sont parfois aux mains d'anciens membres de services de sécurité de l'Etat. La deuxième loi sur la protection intérieure (LOPPSI), qui devrait être examinée par le Parlement à la fin de l'année 2009, permettra d'en canaliser les activités en délivrant des agréments, et en instaurant un délai de carence de trois ans pour tout fonctionnaire quittant le service de l'Etat, avant de pouvoir les rejoindre. Il est cependant difficile de définir de façon efficace le champ des entreprises à contrôler.