En réponse, M. Bernard Squarcini a décrit les éléments ayant conduit à la mise en détention de la personne évoquée, à savoir des actes de sabotage faisant actuellement l'objet d'une instruction judiciaire. Puis il a rappelé que les attentats commis en 1995 à Paris avaient coûté environ 300 francs pour leur préparation et leur exécution, soit une somme dérisoire, mais que ceux commis ultérieurement contre les ambassades américaines de Dar-el-Salam en Tanzanie, de Nairobi au Kenya, puis contre le destroyer américain USS Cole et le pétrolier Limburgh, avaient requis des moyens beaucoup plus importants.
Il a précisé que des simulations d'attentats sont effectuées régulièrement pour optimiser, en liaison avec la protection civile, la sécurité et l'aide aux populations. Les pays étrangers partenaires de la France sont sollicités pour des renseignements croisés dans ce domaine.
a souligné la dangerosité du processus actuel, qui a glissé d'un terrorisme d'Etat à un fanatisme religieux individuel, beaucoup plus difficile à anticiper.