Vous venez d'un département qui a un patrimoine très singulier et une conscience d'un rapport à l'art très ouvert, comme le sont les départements marins.
A Paris, il existe aussi des résidences. Nous menons une politique de résidences à durée déterminée. Elles diffèrent des ateliers logements, qui sont basés sur la signature d'un bail reconductible. Les locataires n'ont alors aucune raison d'être expulsés. Compte tenu de l'attractivité de Paris, leur nombre est insuffisant au regard du nombre de demandes en souffrance.
Nous devrions nous inspirer un peu plus des pratiques des autres pays. Le comité d'art dans la ville avec l'ensemble des élus permet de disposer de suffisamment d'avis divers pour établir un point de vue. Lorsqu'une oeuvre est installée, on ne peut pas l'imposer. Il faut la faire aimer dès son arrivée. Cela nécessite suffisamment de préparation, de médiation. Il s'agit de s'assurer qu'une concertation a été menée au mieux. L'élu doit assumer.