La désindustrialisation est une réalité, même si certains emplois ont été redirigés vers les services. Le phénomène que nous avons vécu en France l'a également été en Allemagne.
Vous avez vanté la politique menée pour sauver l'industrie automobile : en tant que sénateur de la Haute-Garonne, je ne puis cautionner votre analyse alors que Molex a été démantelé. Quand l'État a accordé des prêts à Renault et à Peugeot, il aurait dû leur demander de continuer à travailler avec Molex ! C'est un loupé qui marque les limites de la politique gouvernementale.
Pouvez-vous nous en dire plus, monsieur le ministre, sur les comités de pilotage des filières ? Dans le secteur aéronautique, la mise en place d'une filière au niveau des aérostructures est indispensable et urgente. Si Aerolia délocalise avec enthousiasme, sa soeur jumelle allemande, Premium Aerotec, ne le fait pas.
Que fera l'État à l'égard des entreprises dont il détient des participations ? Il faut arrêter la cacophonie !
Pendant longtemps, nous avons entendu M. Gallois nous expliquer que la parité entre l'euro et le dollar pénalisait l'aéronautique. Il y a deux jours, un des dirigeants d'EADS a dit exactement le contraire. Qu'en est-il ?