a souligné l'importance des mesures éducatives pour lutter efficacement contre l'absentéisme scolaire. Elle a réfuté l'opinion avancée par M. Philippe Bas, selon laquelle le cadre juridique actuel ne permettrait pas de traiter efficacement le problème des enfants de dix ou douze ans en situation d'échec. En se fondant sur son expérience de vingt-cinq années de travail auprès de l'enfance maltraitée, elle a indiqué qu'elle n'avait jamais vu un juge prendre une mesure de suspension des allocations familiales, sans une étude approfondie de la situation familiale et sans mesures préalables pendant six mois à deux ans. Elle s'est demandé pourquoi le Gouvernement semble tenir à renforcer les pouvoirs du président du conseil général, au lieu de faire confiance au travail des juges pour enfants.