a estimé que le projet de loi comporte des éléments positifs, mais aussi des dispositions moins probantes. Il a jugé regrettable que son titre même fasse référence à « l'égalité des chances », relevant qu'il serait utopique d'imaginer que la loi puisse la régir.
Il a fait valoir que le chômage des jeunes ne peut recevoir de solution que si on leur propose du travail : les diverses formes d'exclusion sociale et économique que l'on cherche à corriger n'existeraient pas si l'on avait des emplois à offrir. Or, la concurrence internationale ôte toute perspective à de nombreuses productions françaises, suscitant une très importante destruction d'emplois, et les efforts de nombreuses collectivités territoriales pour favoriser l'implantation d'entreprises sur leur territoire sont souvent annihilés par les destructions d'emplois intervenant parallèlement aux délocalisations.
Enfin, il a regretté que les ZFU soient réservées aux commerces et aux activités culturelles, estimant anormal que les établissements de santé, par exemple, ne bénéficient pas du dispositif.