Je remarque que tout le monde est satisfait du rôle du médiateur du cinéma mais que cela tient également à votre personnalité, vous êtes un homme de dialogue.
Je considère que le point crucial est la numérisation des salles. Elle est très variable selon les départements. Les petites salles indépendantes ont parfois des difficultés à obtenir certains films. Nous risquons de voir remonter des plaintes. Il faut tout faire pour permettre à ces petites salles de se numériser. La part du coût d'un film prise en charge par l'agence pour le développement régional du cinéma (ADRC) est entre 45 et 50 %. Il faut revenir à 45 %. Le public aime encore se retrouver au cinéma. Il faut trouver le juste équilibre. Toujours est-il que je me réjouis que le législateur vous ait accordé plus de pouvoirs.