a abondé dans ce sens. En réponse aux différents intervenants, il a formulé plusieurs observations.
D'une part, il a fait valoir qu'il est encore impossible de préciser la nature des investissements qui seront financés par le produit du futur « grand emprunt ». Le travail de définition des priorités d'investissement a été confié à une commission présidée par MM. Alain Juppé et Michel Rocard. A ses yeux, la réalisation de cet emprunt doit marquer une « rupture » et, dans cet esprit, s'accompagner d'un effort de réduction du déficit budgétaire dès 2010. A défaut d'un tel effort, il a dit craindre une dépréciation de la qualité de la signature française sur les marchés.
D'autre part, il a proposé de rechercher les économies réalisables dans trois domaines : les dégrèvements d'impôt, les dépenses fiscales et les allégements de charges sociales. Il a rappelé que ces postes, au total, représentent quelque 200 milliards d'euros.
Par ailleurs, il a signalé que, d'après les échanges qu'il a eus avec la plupart des spécialistes en valeurs du Trésor, les banques anticipent comme stable, jusqu'à la fin 2011, le niveau actuel des taux d'intérêt. Il a également noté que la signature de la CADES, à l'instar de celle de l'Etat français lui-même, est perçue comme excellente par les marchés internationaux.