Intervention de Jacques Blanc

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 16 juin 2010 : 1ère réunion
Orientations de la politique française de coopération et de développement — Examen du rapport d'information

Photo de Jacques BlancJacques Blanc :

Nous examinons ce matin le rapport de Messieurs Cambon et Vantomme sur le projet de document cadre de coopération au développement.

Je vous rappelle que ce document est un document d'orientation interne à l'exécutif, sur lequel le ministre des affaires étrangères a tenu à nous consulter. Ce document cadre est à la coopération ce que le livre blanc est à la défense : un document de référence définissant les enjeux et les objectifs de la politique d'aide au développement pour la décennie à venir. Il sera adopté dans sa version finale au courant de l'été par le comité interministériel de la coopération, le CICID, présidé par le Premier Ministre.

Pour préparer ce rapport, nous avons organisé conjointement avec la commission des finances, le 12 mai dernier, une table ronde avec 4 experts. Les intervenants étaient de très bonne qualité et les débats instructifs. Nous avons entendu le 26 mai dernier le ministre des affaires étrangères présenter ce document. Nous allons entendre aujourd'hui le fruit des réflexions de nos deux rapporteurs.

Ce rapport sera adressé au ministre des affaires étrangères afin que nos observations soient prises en compte dans la version finale du document.

Le président de notre commission a souhaité que cette séquence se termine par un débat en séance publique. Cette éventualité sera examinée à la prochaine conférence des présidents. Les sommes mobilisées et les enjeux en question justifient une plus grande implication du Parlement sur ces sujets.

Les Français ont compris que le terrorisme ou la piraterie prenaient leur source dans des États en crise et dans des zones abandonnées du développement. Ils ont pu constater que les grandes pandémies naissent dans les maillons faibles des systèmes de santé pour se propager dans nos pays. Ils sont de plus en plus sensibles au fait qu'il nous faut inventer avec les pays émergents un modèle de croissance plus économe en ressources naturelles si nous voulons préserver notre planète.

Le Parlement doit apporter sa contribution à ces débats et offrir à nos concitoyens une vision cohérente des enjeux à long terme et une évaluation sincère des actions menées par les pouvoirs publics.

- Présidence de M. Josselin de Rohan, président - 

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