a répondu que la caisse travaillait avec eux, notamment sur le site universitaire de Jussieu. Il a ajouté que les conditions de travail et de sécurité sur ce site étaient remarquables, probablement en raison de l'attention médiatique dont il a bénéficié.
Il a insisté sur les risques associés au traitement de l'amiante non friable, qui peut être retiré des bâtiments par des entreprises qui n'ont pas reçu de qualification, alors que cela est interdit en cas de manipulation d'amiante friable. Les conditions dans lesquelles l'amiante non friable est retiré des locaux peut pourtant exposer les salariés à d'importantes quantités de poussière d'amiante. En 2002, la caisse a demandé que les entreprises qui travaillent l'amiante non friable soient qualifiées. Cette exigence figure dans une directive communautaire de 2003, qui devrait être transposée d'ici 2006.
Les travailleurs affectés à des tâches de maintenance ou d'entretien, comme les plombiers, les tuyauteurs, les maçons ou les charpentiers, sont aujourd'hui les plus exposés à une contamination par l'amiante. Pour tenter de mieux les protéger, la réglementation a été modifiée en 2002, suite à une demande de la caisse, afin que les propriétaires aient l'obligation d'informer, par écrit, ces travailleurs de la présence d'amiante dans leurs locaux.