En réponse à Mme Christiane Kammermann, qui interrogeait les intervenantes sur la récidive des femmes condamnées à des peines d'incarcération lourdes, Mme Sylvie Monot a indiqué qu'elle avait vu, en vingt ans de carrière, deux femmes revenir pour meurtre après une première peine lourde, mais que ces cas restaient relativement rares, à l'exception des condamnations pour trafic de stupéfiants.
Interrogée par Mme Christiane Kammermann sur les cas d'infanticides, Mme Valérie Stempfer a répondu que les conditions de vie difficiles de ces femmes pouvaient apporter des éléments dans l'explication de ces actes. Elle a indiqué que l'on retrouvait en général certains schémas pour les infanticides. Il pouvait s'agir, notamment, de femmes isolées ou abandonnées par leur conjoint et qui en rendaient leur enfant responsable.