s'est inquiété de quelques incohérences entre le discours du secrétaire d'État et le contenu du texte adopté par l'Assemblée nationale, et a souhaité faire six observations :
- concernant le financement du Grand Paris, si, a priori, l'investissement relève de l'État, les coûts d'entretien et de fonctionnement relèveront certainement des collectivités territoriales. En outre, quels moyens l'État pourra-t-il dégager pour financer ce projet ?
- de quelle manière le projet du Grand Paris s'articule-t-il avec les projets de la région Île-de-France, inscrits dans le schéma directeur de la région Île-de-France (SDRIF), avec ceux des grandes intercommunalités et avec les réseaux de transport existants ;
- si l'Assemblée nationale a précisé le régime des CDT qui vont permettre à l'établissement public « société du Grand Paris » d'organiser l'aménagement dans les zones des nouvelles gares, des adaptations doivent encore être apportées et ces contrats ne doivent pas dériver vers des contrats léonins ;
- il est indispensable de mieux prendre en compte la problématique du logement, particulièrement importante en Île-de-France ;
- il convient également de mieux intégrer les propositions de l'atelier international du Grand Paris ;
- quelle est l'articulation entre le dernier titre du projet de loi consacré au plateau de Saclay et les autres titres dédiés au Grand Paris.