Intervention de Nicole Bricq

Commission des finances, du contrôle budgétaire et des comptes économiques de la nation — Réunion du 26 septembre 2007 : 2ème réunion
Projet de loi de finances pour 2008 — Audition de Mme Christine Lagarde ministre de l'économie des finances et de l'emploi et de M. Eric Woerth ministre du budget des comptes publics et de la fonction publique

Photo de Nicole BricqNicole Bricq :

a tout d'abord déploré que le gouvernement « reste dans le songe », contestant l'hypothèse de croissance retenu pour l'élaboration du projet de loi de finances pour 2008. Elle a également exprimé de forts doutes quant à la possibilité pour le gouvernement de maîtriser les dépenses publiques, jugeant que l'ampleur des chantiers sociaux qu'il a ouverts nécessiterait des compensations financières. De plus, elle a regretté que l'évolution de la dette n'apparaisse pas dans la présentation du budget. Au sujet de la réforme du crédit d'impôt recherche, elle a affirmé que l'effort consenti ne permettrait pas à la France de rattraper son retard par rapport à ses principaux partenaires, en particulier l'Allemagne. Enfin, elle s'est émue d'un « transfert de charges évident » de l'Etat vers les collectivités territoriales, soulignant que la Commission européenne, qui prend en compte l'ensemble de la dette publique, le verrait nécessairement. Elle a considéré que le coût de la loi précitée en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat transformait l'élaboration du budget en « une équation impossible » dont la charge serait supportée par l'ensemble des Français.

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